Qu'attend Jésus de nous ?

C’est l’intensité de notre amour pour le Seigneur qui détermine notre fidélité, notre engagement et notre dévouement envers Lui !

Jésus nous rappelle dans Jean 14:21 : “Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai et je me ferai connaître à lui”.

L’amour pour Christ est la caractéristique du chrétien authentique et fidèle ; et cet amour peut, avec le temps, fluctuer et même s’éteindre.

C’est pour cette raison que nous avons à nourrir notre amour pour Christ.
En fait, personne ne pourrait a
ffirmer que son amour pour Christ est ce qu’il devrait être.

Pourtant, tout le monde connaît le premier et le plus grand des commandements : “tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même !” Luc 10:27
La barre est placée très haute et nous échouons tous devant ce standard de la loi.

Dans la lettre à l’église d’Éphèse, Jésus souligne un fait notoire à ses yeux : la perte du premier amour !
Apo. 2.2 “je connais tes oeuvres, ton travail et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants ; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs ; que tu as de la persévérance, que tu as sou
ffert à cause de mon nom, et que tu ne t’es point lassé.”

Le Seigneur énumère le travail considérable accompli par cette église ; elle se dépensait sans compter, étant assidue dans l’évangélisation, et la proclamation de la parole.

C’était une église “sérieuse”, qui contraste avec des églises qui aujourd’hui divertissent les chrétiens qui sont devenus de véritables spectateurs de leur vie spirituelle !
Or, le chrétien est appelé à être “acteur” de sa vie.
Au verset 2, le Seigneur loue aussi leur persévérance ainsi que leur discernement.

Mais l’amour ardent qu’ils avaient au début s’était malheureusement refroidi !
Leur dévouement primitif était devenu une tâche routinière qu’on accomplissait parce qu’il le fallait bien, mais le feu n’y était plus !
C’est un danger qui guette chaque chrétien et chaque église.
Le remède du Seigneur, c’est de nous souvenir d’où nous sommes tombés, de nous repentir et de pratiquer nos premières oeuvres ; faute de quoi, nous risquons la sanction suprême : c’est que le Seigneur nous enlève notre chandelier !


Souvenons-nous des premiers temps de notre conversion, de notre nouvelle vie avec Christ, de ces moments inoubliables de nouvelle liberté et d’a
ffranchissement du péché.

Combien nous étions heureux et reconnaissants, pleins d’amour pour le Seigneur, prêts à franchir des montagnes pour le servir. Le remède pour garder la forme spirituelle, est donc de nous nourrir de sa parole chaque jour.

Veillons donc, les amis, à garder cet amour intact ; Dieu laisse toujours une porte ouverte... avec une promesse : “à celui qui vaincra, je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu”.

Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !

Franz

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