Dieu nous demande donc de faire un choix !
Nous ne pouvons pas être assis, comme on dit, entre deux chaises. Nous avons à prendre position, c’est blanc ou noir, ce n’est pas noir et blanc, ni blanc un jour, et noir le lendemain ! Nous avons à prendre position et à faire une cassure nette d’avec les valeurs de ce monde.
Le culte que nous célébrons le dimanche matin n’est bien sûr pas suffisant ; c’est bien de se réunir, de chanter, d’adorer, de prier, de partager le pain et le vin et d’écouter un message qui va nous rebooster... mais nous savons bien que ça ne suffit pas.
Le vrai culte que Dieu attend de nous, c’est de lui consacrer notre vie : c’est perdre tous mes droits sur ma vie, pour les transférer au Seigneur ! Et ne plus les reprendre !
C’est un acte de reconnaissance envers Lui qui nous a tout donné !
C’est tout Lui abandonner, notre vie, nos craintes, nos doutes, nos problèmes... c’est tout déposer sur l’autel et le laisser. C’est Lui qui va s’en occuper !
C’est certes un acte de foi !
Ce principe, Saul de Tarse l’a expérimenté douloureusement lorsqu’il a rencontré Jésus sur le chemin de Damas et qu’il a été terrassé. Il n’a pas cherché à parlementer ou à négocier, il a tout de suite dit : “Seigneur, que veux-tu que je fasse ?” Ç’est à dire : ce n’est plus moi qui dirige ma vie, c’est toi maintenant !!!
Il n’y a pas eu de conversion plus radicale et fulgurante que celle de Saul.
C’est notre être tout entier que Dieu désire pour Lui, mais d’abord notre coeur, un coeur entier, qui ne soit pas partagé, l’amour devant être au coeur de tout ce que nous faisons !
Au début de notre conversion, tout est beau, tout est neuf, car Dieu opère un travail considérable dans notre esprit, puisqu’il le régénère ;
2 Cor. 5:17 “si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création, les choses anciennes sont passées, voici, toutes choses sont devenues nouvelles.”
Dieu a fait de nous une nouvelle créature ; il ne s’agit pas d’une amélioration de notre ancienne nature avec laquelle Dieu ne peut rien faire... mais d’une nouvelle vie qu’il implante en nous, par la puissance du Saint-Esprit !
Nous gardons notre ancienne nature, mais nous sommes amenés à travailler avec celle que le Seigneur a implantée en nous.
Il y a donc en nous une cohabitation : ancienne et nouvelle nature ! Et je peux vous dire qu’il ne s’agit pas d’une cohabitation pacifique. Lire Romains 7:21-23 et 8. Paul a expérimenté ce combat en lui-même.
Dieu a fait sa part, de loin le plus grande et la plus belle, et nous avons nous aussi un travail à faire, nous avons notre part à accomplir. Ce n’est pas parce que Jésus a tout accompli à la croix, qu’il n’y a plus rien à faire ! Dieu attend maintenant que tu fasses ta part, et que tu portes du fruit !
C’est à leur fruits que vous les reconnaîtrez !
Pour porter du fruit, nous devons être connectés à la source et y puiser chaque jour.
Nous avons pour cela une belle image dans Romains 11:17 où Paul nous explique que nous avons été greffés sur l’olivier franc, dont la racine représente la lignée d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
“Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier sauvage, tu as été greffé à leur place, et rendu participant de la racine nourricière de l’olivier, ne te glorifie pas aux dépend de ces branches.”
Une fois que nous sommes greffés sur l’olivier franc, nous prenons part à la richesse des bénédictions de l’alliance en tant qu’héritiers spirituels d’Abraham. Nous sommes greffés sur l’alliance de salut de Dieu.
Nous avons été greffés à la place de ceux qui étaient incrédules et qui ont été retranchés.
C’est pourquoi Jésus dit dans Mat. 21:43 “c’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits”. Jésus s’adresse là aux pharisiens et scribes incrédules ; ils représentent les branches de l’olivier qui ont été retranchées.
Pour porter du fruit, nous devons puiser chaque jour ce qui nous est nécessaire dans la Parole et laisser Jésus vivre en nous.
C'est Lui qui va alors prendre toute la place et faire taire notre vieille nature.
(À suivre...)
Franz
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