Réveillons d'abord les foyers !

La paix, la communion et un bien-être inimaginable régnaient dans ce premier foyer.
Mais un jour, le serpent se glissa dans cette belle harmonie et tout cela fut brisé. Chacun commença alors à vivre pour lui-même, pour ses intérêts propres, le “moi” s’installa dans leur vie, en un mot : le péché, avec son cortège de morts, de destructions, d’instabilités, de haine....

Partout, ou presque, dans le monde chrétien, on entend parler de réveil ! On le désire ardemment, on l’appelle de nos voeux et de nos prières, on l’espère afin que nos assemblées se remplissent...
Mais sait-on ce qu’est exactement le réveil, et où il doit commencer ?

Le réveil, c’est la vie céleste que nous recevons d’en haut et qui doit d’abord changer nos coeurs.
C’est une vie qui n’est pas dirigée par nos efforts personnels, nos pensées, notre activisme, mais une vie conduite par le Saint-Esprit en nous.

Et c’est dans cette entité de base qu’est le couple d’abord, puis la famille, que doit commencer le réveil.
C’est recevoir la nouvelle vie d’en-haut qui se manifeste par la paix et l’unité avec les nôtres et par extension envers ceux du dehors.

Ce principe est très important, car tout ce qui pourra se placer entre nous dans la famille, se placera forcément entre nous et les autres.
Notre façon d’être aux yeux des autres devrait être le reflet de ce que nous vivons dans nos foyers, que ce soit entre époux ou avec nos enfants. Si nous vivons dans la paix, la lumière et la transparence, cela se verra à l’extérieur. Le vrai réveil doit donc commencer au sein de la plus petite union voulue par Dieu, c’est à dire : le couple.

Cela revient à bannir toute forme d’irritation, de jalousie, de ressentiment, de non-dits, choses qui peuvent malheureusement exister et ternir les relations.
Tout cela devrait être remplacé par l’amour !
La bible nous donne une définition de l’amour dans 1 Cor. 13:4

“L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux, il ne se vante pas, il ne s’enfle point d’orgueil, ne fait rien de malhonnête, ne cherche point son intérêt, ne s’irrite point, ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout ! ”

Après avoir considéré tout cela, quel bilan pouvons-nous en tirer ? Chacun répondra pour lui-même.
Le réveil commence donc d’abord par nous, en reconnaissant nos péchés et nos manquements et en les confessant, en nous repentant, en les déposant au pied de la croix.

Alors seulement se produiront des fruits qui se verront à l’extérieur et qui seront un témoignage pour notre famille d’abord, pour nos frères et soeurs et qui pourront à ce moment-là produire un réveil plus étendu.
C’est nous-mêmes qui avons la clé du réveil, et c’est par nous qu’il commence !

Soyez bénis !

Franz