Qu’en est-il de la grâce pour les autres ?

Lecture : le livre de Jonas

Le grâce est un don merveilleux qui nous est accordé par Dieu lorsque nous acceptons le sacrifice de Jésus et nous repentons de nos péchés ; et nous l’acceptons volontiers et nous réjouissons de cela.
Mais sommes-nous aussi enthousiastes lorsqu’il s’agit de la grâce que Dieu accorde aux autres ? Nous pouvons relever dans la parole des exemples de personnages bibliques qui ont tout simplement refusé cette grâce que Dieu pouvait accorder à d’autres et l’ont clairement fait ressentir.
Nous avons l’exemple d’Élie (1Rois19) qui ne connaissait pas (encore) le Dieu de grâce et qui attendait l’intervention du Dieu vengeur sur le peuple d’Israël.
Dans la parabole du fils prodigue (Luc 15:11), l’aîné voit d’un mauvais oeil l’accueil plein de grâce que son père réserve au plus jeune fils qui revient.
Nous pouvons aussi relever le cas de Jonas qui déclare ouvertement à Dieu sa frustration quand il fait grâce à la ville de Ninive qui s’était repentie en prenant le sac et la cendre.
Nous lisons dans Jonas 4:1 “cela déplut fort à Jonas, et il fut irrité.” !!!
La nature propre de l’homme s’oppose en fait à ce que Dieu fasse grâce à sa créature.
Jonas connaissait de réputation les habitants de Ninive et savait qu’ils étaient d’une cruauté extrême.
Dieu l’avait envoyé dans cette ville pour y prêcher la repentance, mais Jonas trouva que c’était une très mauvaise idée ! Pour lui, c’était la ville de l’ennemi, d’un ennemi cruel et sans pitié ; donc, pas question d’y aller ! Il préfère s’embarquer pour une croisière en Méditerranée... mais Dieu le ramènera à la raison dans le ventre du grand poisson. Récit attesté par le Seigneur Jésus lui-même.

Posons-nous la question : sommes-nous aussi parfois des petits Élie ou Jonas ? Est-ce que nous rechignons à aller là où Dieu désire que nous allions pour annoncer Sa grâce et propager la bonne nouvelle ?
Est-ce que nous argumentons et négocions avec l’appel divin, et trouvons un tas de “bonnes” raisons pour ne pas bouger ? Je pense honnêtement que nous pourrions toujours mieux faire, n’est-ce pas ?

Que peut bien penser Dieu de nous lorsque nous agissons de la sorte, Lui qui a eu pitié de Ninive, “la grande ville dans laquelle se trouvaient plus de cent vingt mille hommes qui ne savaient pas distinguer leur droite de leur gauche.” Jonas 4:11. Nous nous préoccupons malheureusement plus souvent des choses matérielles que Dieu dispense et à notre confort, plutôt que du sort du monde perdu.

Jonas a eu davantage pitié du ricin qui ne lui avait rien coûté plutôt que du sort des habitants de Ninive.
L'apôtre Paul nous rappelle que Dieu n’est jamais à court de ressources pour ce qui nous concerne, ni pour le service : 2 Cor. 9:8 “et Dieu peut vous combler de toutes ses grâces, afin que possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre.”  En voila une bonne nouvelle ! Ne nous laissons donc pas gagner par le syndrome de Jonas ! 

Si nous sommes disposés à agir, nous avons l’assurance que Dieu pourvoira pour assurer en plus toute bonne oeuvre. L’essentiel étant d’avoir la motivation en nous et de mettre le sort de l’humanité perdue en première place ! Jésus a payé potentiellement à la croix pour tous ! Ne soyons pas pingres et dispensons cette bonne nouvelle autour de nous sans à-priori ! Et surtout réjouissons-nous du salut des autres et prions pour eux car Dieu aime le pécheur et ne fait acception de personne.

Franz

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