Tenons-nous à la brèche

Dans Esaïe 59:14-15, le prophète dresse un constat affligeant...

“... la délivrance s’est retirée, et le salut se tient éloigné ; car la vérité trébuche sur la place publique, et la droiture ne peut approcher. La vérité a disparu, et celui qui s’éloigne du mal est dépouillé. L’Éternel voit, d’un regard indigné, qu’il n’y a plus de droiture. Il voit qu’il n’y a pas un homme, il s’étonne de ce que personne n’intercède...”

Triste constat ! Aujourd’hui, devant ce déferlement d’incrédulité et de passivité qui ravage notre époque, et devant l’immobilisme de certains, Esaïe nous révèle ce que Dieu pense de tout cela !

Bien sûr, nous devons admettre que personne n’est parfait, et que Dieu ne nous en tiendra pas rigueur, du moment que nous nous mettons en marche pour faire avancer son Royaume, intercéder et annoncer les vérités bibliques.
Si nous commençons à mettre un pied devant l’autre et à avancer, le Seigneur illuminera progressivement notre sentier et nous pourrons vivre une vie de communion et de prière de plus en plus intense avec lui.

Là où l’évangile progresse, le mal recule car  “...celui qui est en vous (Christ), est plus grand que celui qui est dans le monde.” (l’esprit de l’antichrist) 1 Jean 4:4

Ne pensons pas que nous devions être parfaits pour nous approcher de Dieu, on attendrait encore longtemps !
Prenons le cas d’Abraham : il est descendu en Egypte sans y être invité par Dieu, il a menti, il a trompé son monde ; mais il est dit de lui dans Genèse 15:6: “Abraham eut confiance en Dieu qui le lui imputa à justice”... nous pourrions penser : comment est-ce possible ? Mais Dieu ne le voyait pas au travers de ses fautes, mais regardait à sa foi ! Abraham n’était pas parfait, mais il était innocenté.

Nous sommes ainsi quand nous nous tenons devant Dieu dans la prière, justifiés par la foi mais non parfaits. C’est une merveilleuse position, ne cherchons aucune logique humaine dans tout cela !
Car il dit à Moïse : “je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde et j’aurai compassion de qui j’ai compassion !” Rom. 9:15

Dieu nous appelle ! tenons-nous à la brèche et intercédons : pour les perdus, les faibles dans la foi, les malades..., les besoins sont immenses. N’ayons pas peur de trop demander, il ne nous en tiendra pas rigueur. Sa grâce est plus grande que peuvent l’être nos erreurs.

Dieu sait que nous n’avons pas toutes les données en main pour prier, parce que nous ne connaissons ni notre avenir ni ses plans. Mais c’est à nous de chercher avec ferveur à mieux le connaître, à écouter les directives du Saint Esprit, d’en tirer des conclusions raisonnables et de prier en conséquence. Dans la mesure où nous le faisons, Dieu nous apprendra à commettre toujours moins d’erreurs, et nos prières deviendront de plus en plus efficaces. Il se peut que nous l’entendions et le comprenions souvent imparfaitement, mais il continue à faire en nous l’œuvre qu’il a promise : nous perfectionner, selon son agenda et non d’après le nôtre.

1Pierre 510 “le Dieu de grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.”

Disons-nous bien que les personnes qui ne font rien ne feront jamais d’erreurs et rappelons-nous que Jésus nous comprend, car il était dans la même chair que nous !

Et soyons des intercesseurs passionnés !
Précisons au Seigneur ce que nous voudrions qu’il fasse, sans détours. Insistons s’il le faut ! N’hésitons pas à brandir des versets de promesses de la parole au Seigneur, à les lui rappeler ! Prions avec ferveur et persévérance.

Et demandons à Dieu d’augmenter encore notre foi, car il honore celui qui demande avec foi !
Si nous agissons ainsi avec détermination, Dieu répondra certainement à nos prières !
Et quand il nous aura exaucés, n’oublions pas de le remercier avec actions de grâce, car il aime beaucoup ça.

Franz

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