La communion fraternelle

“l’Éternel est mon partage, dit mon âme...

...c’est pourquoi je veux espérer en Lui.” Lamentations de Jérémie 3:24

Après l’expérience de la nouvelle naissance, nous savons que nous sommes maintenant devenus enfants de Dieu.

Nous ressentons alors le besoin de donner, partager et témoigner de ce que nous avons reçu du Seigneur afin que d'autres personnes puissent en profiter également.

Mais ça ne doit pas rester à sens unique ; nous attendons logiquement aussi quelque chose des autres... Ce besoin de fonctionner s’appelle la communion fraternelle qui ne doit pas rester un vain mot... ou bien une chose que nous n’arrivons pas à cerner précisément !

Qu’est-t-elle au juste ? Elle englobe en fait pas mal d’actions

« Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2 :42)

C’est une communion dans tous les sens du terme. Ce mot “communier” fait penser à une profonde unité de pensées, de sentiments, d’intentions et d’échanges.
Seuls ceux qui, par Jésus-Christ leur Sauveur, sont entrés dans cette relation nouvelle avec Dieu peuvent comprendre et expérimenter la communion fraternelle. Elle s’étend par-delà les dénominations et toutes les barrières confessionnelles, nationales et raciales.

Paul nous rappelle cette unité dans Romains 12:5 "ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres."

C’est une réalité que nous avons vécue un jour au bord d’une piscine ; nous avons commencé à parler avec un couple de vacanciers et avons découvert qu’ils étaient chrétiens ; nous avons échangé, nous leur avons fait part de nos préoccupations, et eux des leurs, et en avons discuté. Puis nous avons terminé par la prière ; c’était comme si on s’était toujours connus...; c’est ça la grande famille de Dieu, elle va au-delà des étiquettes, des tampons qu’on veut bien nous mettre sur le dos, des traditions et des routines.

C’est certainement l’un des plus beaux cadeaux du Seigneur à ses enfants. Une conviction nous dit que nous sommes enfants du même Père, animés du même Esprit et héritiers d’une espérance commune ; nous pouvons prier, louer Dieu et travailler ensemble.

Mais ce n’est pas toujours le cas partout ; souvent, dans nos églises, le caractère figé et conventionnel des relations entre les membres n’a rien d’édifiant, ni d’attirant.
Sous couvert de respect de la vie privée des autres, nous laissons des personnes se dépêtrer elles-mêmes avec leurs problèmes au lieu d’essayer de les aider à s’en sortir. Après on s’étonne que l’un ou l’autre soit à plat ou retombé dans le monde ; mais a-t-il été entouré, exhorté et encouragé quand on le croisait ? (Hébreux 3 :13), porté et protégé par nous dans la prière ? C’est pourtant notre rôle !

Nous avons, certes, nos bibles, mais nous avons tous besoin qu’on nous enseigne à la lire correctement, à l’étudier, à la mettre en pratique. Là où la communion fraternelle est vivante et existante, les chrétiens grandissent et se développent harmonieusement presque tout seuls.

Je ne dis pas qu’on ne fait rien, mais on pourrait sûrement mieux faire ! Que le Seigneur nous vienne en aide !

Franz

(Dans le prochain post, nous verrons la communion avec Dieu.)

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Commentaires

Walz
il y a 7 jours

C’est vrai que la communion fraternelle est un vaste sujet …
Mettons -nous réellement en pratique cette recommandation sérieuse de Christ ?
Et que mettons -nous dans ce mot communion ?
Ne faisons -nous pas encore et trop souvent preuve de favoritisme ?
N’opérons -nous pas un tri en amont dans les personnes que nous fréquentons…
Que le Seigneur nous vienne en aide par son Saint-Esprit afin de faire Sa Volonté et non la nôtre !