Un feu dévorant !

Comment voyons-nous Dieu ?

Beaucoup de personnes sont prêtes à adopter l’idée que Dieu est un Dieu d’amour, à condition qu’elles arrivent elles-mêmes à définir ce que cela peut bien dire pour elles.

Mais ceci n’est pas la vision que Dieu attend de nous, car il nous aime, c’est vrai, et il attend aussi de nous le respect et la crainte ; et surtout que nous soyons soumis à Sa volonté !

La bible nous répète souvent qu’il est un Dieu d’amour car c’est son essence même ! mais il est également décrit comme un feu dévorant à travers toute la bible.
C’est pour cette raison que nous avons à le respecter et à le craindre.
Certaines personnes attendent de Dieu qu’il les aide, peu importe ce qu’elles pensent ou font, et qu’il soit là dès qu’elles ont un besoin quelconque.

Pour d’autres, et c’est plus grave, Dieu est pour ainsi dire un “copain” avec lequel on peut rire de tout et faire n’importe quoi, sans nous soucier de ce qu’il en pense !
Dieu est uniquement là le dimanche, au culte, et quasi absent pendant la semaine.
Pourtant, le Psaume 139 nous le rappelle : “Éternel, tu me sondes et tu me connais ; tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu pénètres de loin ma pensée...”

De telles paroles devraient nous faire réfléchir... Dieu demande à être pris au sérieux car il connait tout de nous ! C’est lui qui s’est occupé de notre salut en nous envoyant Christ mourir pour nos fautes ! C’est à nous de nous adapter à Sa volonté en obéissant !

Josué 4:24 “... afin que tous les peuples de la terre sachent que la main de l’Éternel est puissante, et afin que vous ayez toujours la crainte de l’Éternel , votre Dieu.”
Le Dieu du nouveau testament est le même que celui de l’ancien testament ! Il exige de nous toujours le même respect et la même crainte !

Malachie 1:6 nous le rappelle : “un fils honore son père, et un serviteur son maître. Si je suis père, où est l’honneur qui m’est dû ? Si je suis maître, où est la crainte qu’on a de moi ? dit l’Éternel des armées à vous, sacrificateurs, qui méprisez mon nom, et qui dites : en quoi avons-nous méprisé ton nom ? “

Nous voyons plus loin dans le texte les raisons de ces réprimandes. Les sacrificateurs méprisaient les offrandes en présentant des animaux qui avaient des défauts.
C’est comme s’approcher de la table sainte sans respect et sans s’être purifié de nos péchés. C’est mépriser le sacrifice de Christ en menant une vie à notre guise et non selon la volonté de notre Dieu.

Mais si nous sommes sous la grâce, celle-ci ne semble-t-elle pas jouer un rôle atténuateur au regard de ce que Dieu nous demande, c’est à dire : l’obéissance ?
Comment nous approchons-nous de Dieu ? Comme si nous demandions un service à un ami ? D’une façon légère ou irrévérencieuse ? Dans quelle disposition de coeur sommes-nous ? Sommes-nous conscients que nous nous adressons au Créateur de l’univers ?

Hébreux 12:25 nous rappelle justement : “gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle ; car si ceux qui refusèrent d’entendre celui qui publiait des oracles sur la terre n’ont pas échappé, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux.... C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant.”

Nous voyons bien que la parole de Dieu ne doit pas être prise à la légère ! Elle nous demande de mener une vie sanctifiée et droite et s’il nous arrive de trébucher, à demander pardon et à ne plus recommencer. Dieu nous prend au sérieux ; rendons-lui cette attitude en marchant d’une manière digne de l’Évangile de Christ. (Philippiens 1:27)

Affermissons nos coeurs afin de vivre comme Dieu le désire, avec respect envers Sa personne, mais aussi avec la joie du salut !

Franz

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