Comment voyons-nous Jésus ?

Nous avons été à ce moment-là certainement éblouis et émerveillés par Sa personne, son amour pour les âmes languissantes et tout ce qu’il a accompli au milieu du peuple d’Israël. Il s’est occupé de personnes qui n’étaient pas de son peuple, il n’a pas fait de distinctions. Plus tard, sur la croix, il a donné sa vie pour le pardon des péchés et a manifesté une obéissance sans faille au Père. Il a aimé jusqu’au bout tous ceux qui l’ont suivi, même ceux qui l’ont ensuite renié et quitté.
Mais en ce qui nous concerne, ce premier amour que nous avions pour Lui au début ne se serait-il pas, au fil du temps, doucement effiloché et terni, au point qu’aurait pu se développer en nous une certaine indifférence envers l’oeuvre de Christ et Sa personne ?
N’y aurait-il pas une certaine routine ou banalisation qui se serait installée dans notre relation avec Lui ?
Nous continuons à lire la Parole, à prier, à nous rassembler... mais qu’en est-il de notre premier zèle pour Christ ? Sommes-nous encore émus par l’oeuvre de la croix ?
Je pense que nous avons à être vigilants et à entretenir quotidiennement notre zèle et cette émotion ! À reconsidérer avec sérieux l’oeuvre de Christ, non seulement dans sa globalité, mais aussi sur le plan individuel. À le remettre à la place qu’il mérite dans notre coeur et nos pensées. C’est comme un feu dans l’âtre que nous entretenons en y ajoutant régulièrement des bûches qui représentent notre foi, notre reconnaissance et notre amour pour Lui.
Dans Apo.2:4, Jésus met en garde l’Église d’Éphèse contre le fait d’avoir abandonné son premier amour. Non seulement l’amour pour Jésus, mais aussi pour Sa parole.
Cette église avait certes des qualités ; elle était persévérante, avait souffert et ne s’était point lassée, mais elle avait perdu l’essentiel... son premier amour !
Veillons donc à ranimer en nous, avec Son aide, nos premières oeuvres et ce premier amour qui nous avait porté sur des nues et montré la gloire de Dieu dans notre vie.
Jésus laisse toujours une porte ouverte ; “Souviens-toi donc d’où tu es tombé”, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres...” v.7 “Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : à celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu.”
Transmis avec mon (premier) amour,
Franz