Vous êtes le sel de la terre !

Publié le 23 septembre 2025 à 09:15

Dans le sermon sur la montagne, après les béatitudes, Jésus nous parle d’être le “sel de la terre” !

Que voulait-t-il dire par là ? Mat. 5:13 “vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.” Jésus connait le coeur des hommes et ce “mais” nous avertit et nous interpelle!

Le verset vient juste après les Béatitudes. Autrement dit, les pauvres en esprit, doux, miséricordieux, persécutés... sont précisément le “sel”. La “saveur” n’est pas une performance, c’est le parfum des Béatitudes.

Jésus reprend l’image ailleurs :
Marc 9:50 « Ayez du sel en vous-mêmes et soyez en paix les uns avec les autres. »
Luc 14:34-35 insiste sur le sel inutile qu’on jette.
Col 4:6 parle d’une parole « assaisonnée de sel ».

Le sel est formé de chlore et de sodium. Le chlore est du poison, mais associé au sodium, cela devient du sel qui sert à la conservation des aliments, mais également à relever le goût. Le sel a de nombreuses propriétés, et beaucoup de prédicateurs ont parlé là-dessus. Le sel guérit.

Autrefois, on mettait du sel sur les blessures de la peau ; ça brûlait, mais c’était efficace ! Aujourd’hui, le chrétien, qui est sel et lumière, apporte également la guérison par sa présence et ses paroles en montrant le chemin du salut. Ça peut faire très mal au début d’entendre que nous sommes pécheurs et perdus, mais le sel de la parole guérit de toutes sortes d’infirmités, spirituelles, morales, physiques... et nous sauve !

  • Le sel est précieux ! Dans les temps anciens, le sel servait de monnaie d’échange. On achetait les esclaves avec du sel ; les soldats étaient payés avec du sel (d’où le mot salaire), le chrétien également est précieux, il a de la valeur ! Tant que les chrétiens seront là, ils empêcheront que le monde devienne incontrôlable !

  • Le sel est un agent conservateur ! Autrefois, on mettait en bocaux les surplus du potager afin de les retrouver avec bonheur en hiver ; et le sel était l’agent conservateur. De même le chrétien est appelé à être un agent conservateur de la bonne parole de Dieu et à encourager ceux qui sont dans une saison obscure et qui chancellent dans la foi ! Il montre le chemin ! Surtout en ces périodes d’apostasie, d’adversité, et d’aléas de la vie qui ne manquent pas. Le chrétien est porteur de vie ! Il aide son frère, sa soeur dans les difficultés. Le sel donne du goût aux aliments ! Sans sel, les plats seraient fades, sans goût. On met du sel dans le pain et même dans les gâteaux sucrés. Que pouvons-nous comprendre de tous ces exemples ?

  • Avez-vous déjà rencontré des personnes salées ? Qui ont du goût ? Leur seule présence nous remplit de joie et éclaire notre journée ! Leur éclat les suit partout où elles vont ; car elle sont porteuses de l’Esprit de vie de Dieu, et cela se voit à l’extérieur, cela se ressent. Elles sont porteuses de vie et non de mort. Prenons garde à nous-mêmes, veillons à garder notre lampe allumée et à être d’une bonne saveur pour les autres. Rappelons-nous qu’au début, le sel est d’abord du poison, le chlore, mais avec l’ajout du sodium, le sang de Christ, nous sommes devenus fils de Dieu. De même, les hommes sont imprégnés de ce poison mortel, le péché, mais le sang de Christ nous purifie et nous donne la vie !

Quelques points émergent fortement :

-Un avertissement sérieux. Jésus ne flatte pas ses disciples en disant « vous êtes le sel », il les met aussi en garde : le sel peut perdre sa saveur. La vocation chrétienne peut être neutralisée par la compromission ou l’indifférence.

-Un rôle indispensable. Sans sel, le monde se gâte, perd sa saveur et se laisse envahir par la corruption. Par leur présence, leurs paroles et leur fidélité, les croyants empêchent la décomposition spirituelle et morale.

-Un parallèle fort avec le salut. Le chlore seul est un poison, mais uni au sodium il devient sel utile. De même, l’humanité marquée par le péché trouve dans le sang du Christ une transformation radicale qui la rend porteuse de vie.

Être « sel de la terre » n’est pas une option, c’est vivre un objectif double : préserver la vérité et révéler le goût de la vie en Dieu. C’est une vocation humble, mais sans laquelle le monde devient fade et pourrit de l’intérieur.

Franz

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