lorsque Dieu parle...
Lorsque nous parcourons la Bible, nous pouvons relever ici et là des cas de non-obéissance à la volonté de Dieu. Le premier, et le plus connu étant certainement le cas de nos premiers parents, Adam & Ève ! Sans compter que cette désobéissance eut des conséquences dramatiques sur toute l’humanité qui allait voir le jour dans les siècles à venir. Chaque bébé qui allait naître le serait avec une nature pécheresse !
Désobéir est une chose terrible aux yeux de Dieu, mais ne pas écouter un avertissement ne l’est pas moins !
C’est le danger de ne pas écouter... que ce soit un avertissement venant de la part de Dieu, d’un prophète, ou bien de la parole qui nous avertit et nous encourage constamment.
J’ai relevé un passage dans Jérémie 38:17 qui nous raconte un cas parlant : “Jérémie dit alors à Sédécias : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu des armées, le Dieu d’Israël : si tu vas te rendre aux chefs du roi de Babylone, tu auras la vie sauve, et cette ville ne sera pas détruite par le feu ; tu vivras, toi et ta maison.”
Il s’agissait d’un avertissement suivi d’une promesse venant de la part de Dieu !
Mais Sédécias n’y a point pris garde ; il n’a pas écouté la parole de L’Éternel ! Il a eu peur des réactions de son entourage...
Les conséquences ont été terribles pour lui, ses enfants et tout le peuple qui a vu sa ville détruite.
Que pouvons-nous conclure de tout cela ?
1. Nous sommes devant une promesse conditionnelle et une responsabilité humaine
« Si tu sors... tu vivras » (38.17–20). Dieu tient la porte ouverte, mais n’oblige pas le roi à passer.
Souveraineté et responsabilité marchent ensemble (Jr 21.8–10).
2. Crainte de l’homme v/s crainte de Dieu
Sédécias obéit à sa peur des autres, le “qu’en dira-t-on” (38.19) plutôt qu’à la parole reçue.
“Le filet, c’est la crainte des hommes” ( Pr 29.25).
3. Autorité et accomplissement de la parole prophétique. L’annonce de Jérémie s’accomplit au détail près (39.4–8).
4. Jugement avec miséricorde
La ville brûle, mais un « reste » demeure et reçoit des terres et des vignes (39.10). Même au cœur du jugement, Dieu préserve une lignée de vie.
5. Responsabilité des dirigeants
Le refus d’un seul compromet beaucoup : maison, ville, peuple. Le pouvoir n’abolit pas l’obéissance ; il l’exige encore davantage.
Nous devons choisir la crainte de Dieu, coûte que coûte ! Et nous poser les questions :
- Qu’est-ce que Dieu a déjà clairement dit ?
- Qu’est-ce que je protège ici : ma face ou sa volonté ?
- Quel est l’acte d’obéissance faisable aujourd’hui, même s’il me coûte ?
Obéir peut s’apparenter à “perdre”
Se rendre semblait faible et lâche, mais c’était la voie de vie. Parfois, l’obéissance, c’est avouer, restituer, renoncer — mais en fait sauver l’essentiel.
Nous avons à discerner les “voix prophétiques”, c’est à dire :
* Fidélité à l’Écriture (pas seulement des slogans spirituels).
* l’appel à la repentance, pas les flatteries.
* Considérer l’humilité et le coût pour le messager (Jérémie souffre, mais ne se vante pas). Soumettre au test du temps : la parole tient-elle debout quand les faits arrivent ?
Nous avons à éviter les entourages complaisants ! Sédécias est coincé entre conseillers et peur du camp d’en face.
* Même après le gâchis, Dieu confie des “vignes et des champs” au reste (39.10). Quand tout brûle, demandons : où est le petit lot de terre à cultiver maintenant ?
Nous voyons par cet exemple les avantages d’un leadership sain : si on conduit (famille, église, travail), il vaut mieux décider tôt d’obéir à la vérité, avant que n’arrivent les conséquences. Le délai coûte plus cher que la décision.
Hébreux 12:25 “gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle ; car si ceux-là n’ont pas échappé qui refusèrent d’entendre celui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux...”
Franz
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